Irlande du Sud Est

Moins connue, l’Irlande du Sud Est

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Paisible et bucolique , moins connu que le célèbre Conemarra ou que le riant Kerry, le sud Est de l’Irlande égrène elle aussi ses magnifiques paysages empreint d’histoire. De Dublin la capitale d’aujourd’hui à Kilkeny l’ancienne , on rencontre tour à tour des châteaux sertis de merveilleux jardins, des abbayes auréolées de légendes celtiques,des forêts profondes, de molles collines striées de ruisseaux et de coquets villages arborant tous leur inévitable pub, l’ADN joyeux du pays. Du Wexford au Waterford, c’est aussi le domaine des plages ininterrompues de sable fin et des petits ports de pêche sertis de cottages au toit de chaume.

DUBLIN : Bâtie par les celtes aux premiers siècles de notre ère à l’embouchure de la Liffey au creux de vertes collines, Dublin se tourne désormais vers la modernité.

Grafton street ,la rue piétonne de dublin

 Aiguillonnée par l’Europe, sa croissance économique caracole et bouste son architecture.Le long des Docklands, les berges réhabilitées du fleuve, les immeubles d’acier et de verre fleurissent. Canal Theater ressemble à une gigantesque harpe immaculée et aérienne. Le pont Samuel Beckett rivalise d’audace pionnière avec le Convention Center qui exhibe son fantastique auditorium et son atrium de verre. Cependant, si la cité épouse son époque, elle n’en revendique pas moins son passé, si douloureux soit-il. Ainsi à l’ombre des constructions ultra modernes, ces sculptures de bronze émaciées et fantomatiques viennent à propos rappeler l’émigration massive suite à la terrible “Grande Famine”. Au cœur de la ville médiévale, il ne reste que la tour de son château anglo-normand du 13éme. L’édifice actuel richement rénové en 89 sert aux cérémonies officielles. Quatre rues séparent la cathédrale de Christ Church et son effrayante crypte de sa rivale Saint- Patrick,

la cathédrale ST Patrick

le siège du protestantisme. Le pont et la rue O’Connell, l’artère la plus large de la cité mènent sur la rive Nord plus populaire et meilleur marché. Si la nouvelle flèche du Millénaire, une aiguille de 312 m anime toujours les débats, les dublinois sont unanimes pour plébisciter Phoenix Park, le plus vaste parc urbain d’Europe. Avec plus de 700 ha de verdure ornés de statues et de monuments, abritant aussi un zoo, il fait leur fierté! Sur la rive Sud, arborant fièrement ses colonnes corinthiennes et sa façade incurvée, la banque d’Irlande datant du XVIIème sert de repère aux visiteurs. Grafton street piétonne et chic aboutit au vaste centre commercial de Powerscourt et mène entre Dame street et la Liffey au célèbre Temple bar. Ce quartier du nom de William Temple un des recteurs du Trinity College, était jadis peu fréquentable. Aujourd’hui estampillé culturel tendance, très (trop?) touristique et bruyant, c’est “le” quartier branché. Jour et nuit, une musique cadencée envahit les ruelles pavée et lèche ses murs furieusement bariolés. Magasins à la mode, couturiers d’avant garde, restaurants, pubs (dont le Temple bar et Le Brazen Head, le plus vieux du pays), cinémas, centres culturels, cybercafés, galeries d’art, ateliers d’artistes, studios d’enregistrement … Un Dublin qui bouge, crée, s’encanaille, drainant jeunes et fêtards de la planète entière et chantant à plein poumons hymnes à la vie ou chants mélancoliques, jusqu’à 100 concerts par semaine! Sur le petit marché du samedi matin, les produits bios ravissent les bobos (ils sont pléthores). Encadrant un romantique jardin à l’anglaise où les artistes locaux exposent le dimanche matin, Merrion Square est l’une des plus belles places de Dublin. Bordée par l’enfilade d’élégantes demeures géorgiennes admirablement restaurées, elle semble immuable. Par les fameuses portes colorées

aux lourds heurtoirs de cuivre, on s’attend presque à apercevoir les personnages des Gens de Dublin de John Huston. Du cœur historique émane le même charme suranné. À deux pas au National Museum d’Archéologie, sur Kildare Street, on remonte loin dans le temps : 7000 ans av JC. Trinnity College

Trinity collège
Trinity collège

la célébrissime université fondée en 1592 par Elizabeth 1ere, ne compte plus ses prestigieux élèves: Jonathan Swift, Oscar Wilde, Samuel Beckett. La sérénité imprègne sa façade aristocratique, sa chapelle, ses pelouses impeccables et surtout sa somptueuse et monumentale bibliothèque, une des plus belles du monde. Avec ses lambris, ses vieilles reliures, ses odeurs de cuir et de parchemin, la Old Library

sorte de cathédrale dédiée aux livres possède l’un des plus somptueux manuscrits calligraphiés et décorés par des moines au VIII et IXème. Le Livre de Kells contient les quatre évangiles du Nouveau Testament. Unique ! A l’égal de la cité elle même qui s’enorgueillit d’avoir donné naissance à quatre prix Nobel de littérature: Shaw, Yeats, Beckett et Heaney. James Joyce lui a immortalisé la ville et ses habitants dans son chef d’oeuvre Ulysse et le cœur de la capitale continue de battre à ce rythme tant et si bien que l’UNESCO l’a titré” ville de la littérature ». Ironie du sort, c’est pourtant à cause du joug des anglais que tout a commencé. En effet, les mots en guise d’armes, les Irlandais utilisèrent la langue de l’occupant plutôt que la leur induisant ainsi à ses écrivains locaux une audience bien au-delà de la verte Irlande. Aujourd’hui la cité n’en finit plus de leur rendre hommage. Le parc de Merrion Square abrite une statue d’Oscar Wilde.

La statue D'Oscar Wilde
La statue D’Oscar Wilde a Merrion square

La maison natale de G.B. Shaw se visite. Au Dublin Writers Museum, outre un panorama historique des lettres irlandaises, les aficionados admirent le manuscrit original de Swift, un exemplaire d’Ulysse dédicacé par James Joyce ainsi que son piano, le retéléphone de Beckett ou encore, la première édition de Dracula. Cependant si, grâce à la plume de Bran Stoker le maître des ténèbres a vu le jour à Dublin, la capitale préfère de loin les chopes de bière brune aux pintes de sang et il y a ici plus de 1000 pubs

, des lieux conviviaux où coule avec entrain la célébrissime Guiness locale et dont on peut découvrir la fabrication dans ses entrepots.De son bar panoramique, on embrasse toute la ville.

 

Les soirs d’été, le Literary Pub Crawl initie une tournée des pubs historiques avec les comédiens lisant les grands auteurs du cru alors que les spectateurs trinquent crescendo à leur talent. Crée par Jameson en 1780, la Old Jameson Distillerie à Bopwstreet est transformée en musée du whiskey. On y apprend, n’en déplaise aux écossais, que le nectar ambré est bel et bien d’origine irlandaise. En effet, dés le VIème siècle, partis prêcher la bonne parole au Proche Orient, les moines irlandais y ont appris l’art de distiller. On raconte qu’au début, ils distillaient des céréales uniquement pour soigner leurs précieuses mules. L’expérimentant sur eux mêmes et s’en trouvant ragaillardis, ils n’eurent de cesse d’améliorer ce remède. Les infatigables religieux parcoururent ainsi ce qui n’était pas encore l’Europe en édifiant presque autant de monastères que de distilleries. Voisine immédiate, l’Angleterre et partant l’Ecosse témoignent de cet enseignement zélé. Mais c’est en 1170, lorsque les soldats normands d’Henri II (duc de Normandie) font de tapageuses incursions en Irlande, qu’ils découvrent, en plus des églises, un artisanat prospère “d’uisge beatha”. Les secrets de cette eau de vie élaborée à partir d’orge et d’eau et dont la prononciation s’est transformée en whiskey sont un véritable butin de guerre rapatrié avec empressement en Angleterre. Là bas dans les Highlands, les écossais entament les balbutiements du fabuleux destin de ce breuvage anglicisé en whisky, aujourd’hui l’alcool le plus consommé au monde !

 

le chateau de Kilkenny
Le chateau de Kilkenny

 

Kilkenny : A son apogée au XIIème siècle, elle accueillait le parlement irlandais. De nos jours, l’ancienne capitale Kilkenny reste l’une des plus belle localités d’Irlande. Animée et prospère ,elle s’illustre par son dynamisme culturel et la bonhomie de ses habitants particulièrement fiers de leur cité. Le centre ville a conservé son fort caractère médiéval. Elle le cultive au gré d’un dédale de venelles sinueuses pavées de pierre où les éclairages de nuit projettent des ombres fantasmagoriques. Les maisons soigneusement restaurées et fleuries s’associent à d’élégantes boutiques de mode ou d’artisanat. Perpétuant le temps du Moyen Age, elles proposent des produits finement travaillés privilégiant les matières naturelles ; cuir, bois, argent. Mention spéciale pour Rothe House, une des rares constructions de style Tudor subsistant dans le pays et qui abrite une collection d’habits et de broderies. Par les fenêtres à meneau s’échappent parfois des sons de harpe gaélique ou bien des sons plus rocks d’autant que les rues accueillent à l’envie de nombreux groupes locaux venus partager leur musique. Pas moins de 80 pubs assurent une des vies nocturnes les plus intenses de l’île. On y vide allègrement des pintes de “ Kilkenny”, la bière brassée ici depuis 1710 dans l’Abbaye St Francis la plus vieille brasserie d’Irlande. Une bière exportée également au Canada et en Australie. La vie citadine s’organise autour du monastère Sainte-Canice fondé au V1eme siècle et sous la protection de la cathédrale très bien conservée. Battit au sommet de la colline, achevée en 1285, flanquée d’une haute tour ronde crénelée, elle figure l’une des deux cathédrales les plus longues d’Irlande et un des plus séduisants témoins du Moyen Age. On peut y voir encore d’admirables pièces en bois et pierre sculptées de cette époque et ses larges arcades gothiques sont impressionnantes. Traversant la ville, High Street, la rue principale mène au château, l’attraction numéro un de la cité. Erigée au XIIème dans un vaste parc dominant les berges de la Nore, c’est une des principales forteresses normandes de l’île. Trés détériorée on l’a presque entièrement reconstruite à la période victorienne. Longue de plus de 45 mètres, sa Long Gallery porte bien son nom. Avec ses poutres sculptés et peintes, ses tapisseries des Gobelins ses cheminées en marbre de Carrare et ses portraits de la famille Butler, propriétaire durant 500 ans (et qui ruinés ont dû vendre le château à l’Etat), c’est la pièce la plus significative du château . Les cuisines d’antan transformées en salon de thé et restaurant présentent une splendide collection d’ustensiles de cuivre. On y sert, en plus de salades composées les plats traditionnels : irish Stew, Colcannon, ou encore l’incontournable Fish and Chips ! Si l’immense parc déploie ses pelouses manucurées, il met également en scène d’envoûtants jardins embaumés.

 

La côte: pour les dublinois, la côte s’avère synonyme de vacances, les plages de sable fin s’y déroulent indéfiniment ponctués seulement par des stations balnéaires dont Roslare est la plus ensoleillée de toute l’île. Les ports de pêche, ressource essentielle du littoral participent souvent d’anciens ports vikings comme Wexford qui arbore des restes de fortification du VIIIème. Les vieilles boutiques d’antiquités au charme désuet et les quantités de plaques historiques rappellent le riche passé du lieu.

A l’est de Wexford, une grande réserve d’oiseaux réunit nombre d’échassiers, des cygnes majestueux et en hiver des oies du Groenland .Un peu plus loin, la séduisante ville de kilmare veille à la blancheur immaculée de ces jolis cottages aux toits de chaume. A proximité, les îles Saltee où s’arrêtent les migrateurs et nichent macareux, et autres mouettes constituent la plus vaste réserve ornithologique d’Irlande. Avant de rejoindre Waterford, passage obligé par New Ross, une des anciennes cité du Wexford. Ce port actif depuis plusieurs siècles joue la carte du tourisme en multipliant les rues piétonnes et les boutiques aguicheuses. Il ouvre le chemin du Kennedy Park proche de la propriété familiale. Un arboretum de 4500 d’arbres et de fleurs du monde entier plantés là depuis 1968 en hommage à JFK, son pays d’origine reconnaissant. Sur les quais,

le Dunbrody Famine Ship, l’une des attractions phares. s’organise autour d’une réplique grandeur nature d’un bateau d’émigrants du milieu du 19 ème siècle. Ce musée interactif propose une remarquable mise en scène de l’expérience vécue par les émigrants suite à la Grande Famine au travers de performances en costume et d’expositions thématiques. Saisisant de vérité, le Dunbrody offre un aperçu unique du courage et de l’héroïsme avec lesquels les Irlandais ont affronté cette situation désespérée.

Le Dunbrody famine ship

Waterford demeure cependant avant tout la championne de la cristallerie irlandaise.

Dans sa vaste fabrique, on s’extasie sur l’extraordinaire talent des maîtres verriers qui, depuis plus de deux cents ans, transforment sable, plomb et potasse en cristal. Souffleurs et graveurs comptent parmi les meilleurs du monde et les collections de verre et d’objets rivalisent de magnificence. En quittant la ville et en suivant la corniche on atteint la pointe de la péninsule de Hook. Grandiose et battu des vents, marquant l’entrée du port surgit le plus vieux phare d’exploitation d’Irlande et avec ses 800 ans, du monde ! Ce sont les moines qui, lassés d’allumer des feux pour avertir les marins du danger des rochers qui au XIIIe siècle ont bâtit cette tour en calcaire local dont le bâtiment d’origine resté intact est un des exemples frappants de l’architecture médiévale : quatre étages de murs de 4 mètres d’épaisseur, 115 marches d’escalier, trois chambres à ogives à l’étage inférieur tandis que la section supérieure plus étroite a soutenu à l’origine les feux de balise remplacés plus tard par la lanterne àcombustion de charbon, puis à l’huile et au gaz et enfin par l’électricité. Jusqu’en 1996, les gardiens ont actionné le mécanisme lumineux manuellement et grimpés les escaliers. De nos jours, le phare se contrôle à distance par les commissaires des phares irlandais. Quant à la corne de brume, estimant que désormais la technologie à bord des navires modernes lui était supérieure, celle de Hook Lighthouse, a retentit pour la dernière fois en 2011.

le phare de Hook ligth house

Marie-José Colombani

Page Pratique

Office de Tourisme d’Irlande www.ireland.com/fr-fr : tél. : 01-70-20-00-20

.www.guide-irlande.com : un guide touristique précieux qui aide à organiser les séjours irlandais

Le Blue Book : Idéal pour visiter l’Irlande pour quelques jours ou un week end romantique, le Blue Book répertorie une collection de beaux manoirs géorgiens, de majestueux châteaux historiques devenus hôtels, de confortables Bed and Breakfast, des demeures de charme mais également des lodges plus designs. Outre ce choix éclectique (dont nous donnons quelques exemples); les thématiques sont légions: golf, pêche, spas, gastronomie ou tout simplement détente et farniente dans un cadre cosy et chaleureux, voire très luxueux. A noter que le Blue Book est le seul représentant irlandais de l’association des principaux fournisseurs de logements patrimoniaux d’Europe: les Historics hotels Europe . www.irelands-blue-book.ie/

Barberstown Castle
Barberstown Castle

Barberstown Castle : à seulement à 30 minutes du centre de Dublin, construit au XIIIe siècle, au cœur de 8 hectares de jardins, l’imposant Barberstown Castle participe du patrimoine régional. C’est un des pionniers, dés 71, à s’être mué en relais de campagne. De ses huit siècles d’existence, il a gardé sa façade un brin austère adoucie par les extensions victoriennes et élisabéthaines. Son mobilier d’époque, irlandais et continental, rassemblé par ses propriétaires successifs décore élégamment les 59 vastes chambres, décorées de reproductions de paysages et de scènes victoriennes des XVIIIe et XIXe siècles. L’ensemble est confortables tout comme les salles de bain aux grandes baignoires en faïence peinte. Les chambres de luxe, dotées d’un lit à baldaquin, jouissent d’un grand espace de séjour. Musique, chandelles, vins fins, cheminée à l’âtre, cuisine de qualité et convivialité. Chaque soirée est festive à Barberstown Castle. Le château est également propice aux grands événements : mariages, fêtes, séminaires d’entreprise…

Barberstown Castle, Straffan Co Kildare.Tel +353 1 6288157 |info@barberstowncastle.ie

Dunbrody Country House
Dunbrody Country House

Dunbrody Country House est un petit hôtel de luxe enfoui dans la verdure et les roses à Wexford sur la spectaculaire péninsule de Hook.
Détenu et exploité par le couple Kevin & Catherine Dundon, Dunbrody reflète leur passion commune pour l’excellence dans tous les domaines. Kevin, chef médiatique star de la télé, propose une gastronomie raffinée et goûteuse toute de fraîcheur à base des produits de son potager. Son école de cuisine est célèbre dans tout le pays. Hôtesse parfaite la souriante Catherine est une décoratrice née. Les murs anciens de cette belle demeure géorgienne sont remplis de charme, de bouquets champêtres et de feux de bois en saison. A l’unisson : service attentif et enjoué.

R733, Arthurstown, Co. Wexford, Téléphone :+353 51 389 600 www.dunbrodyhouse.com/

Le Merrion : en plein centre de Dublin,

Le Merrion

ce 5 étoiles à l’architecture georgienne se distingue par de magnifiques jardins paysagés, une piscine à débordement, un spa et des soins esthétiques de luxe, une salle de sport moderne entièrement équipée et un bain de vapeur en marbre de Carrare. Spacieuses et somptueusement meublées dans le même style géorgien, les chambres qui possèdent des salles de bain en marbre italien offrent une vue époustouflante sur la ville ou le jardin.Le restaurant gastronomique lui donne sur le jardin. Avec le 2 étoiles du chef français Patrick Guilbaud, un des meilleurs de la ville, il offre une cuisine d’influence française raffinée. Plus abordable et souvent pris d’assaut, le Cellar Restaurant joue la carte bistrot gourmand parfaitement maîtrisée des plats traditionnels irlandais . En soirée, ambiance feutrée au bar No. 23 où l’on déguste des cocktails chics et originaux

Upper Merrion St, Dublin 2,Téléphone :+353 1 603 0600www.hotels.com/Merrion_Hotel_Dublin

Mont Juliet
Mont Juliet

Mount Juliet : ce complexe hôtelier de luxe situé à environ à 19 km au sud-est de Kilkenny et à 120 de Dublin est célèbre pour son golf 18 trous signé Jack Nicklaus, il ne l’est pas moins pour l’offre sportive et de détente qu’il propose au milieu de ses 1500 hectares de parc arboré et abondamment fleuri : on peut faire du cheval, du tir à l’arc, du tennis, du vélo, du croquet…ou se prélasser dans le spa ultra moderne. Pour mieux se balader dans la belle forêt, il y a une foultitude de sentiers balisés. Ce resort possède aussi un magnifique hôtel son élégant manoir géorgien superbement restauré enchâssé de lierre et de roses propose en effet 57 chambres spacieuses et très old fashion regardant la rivière Nore ou le lac. Deux restaurants principaux; Le Dame Helen à l’ambiance cossue, une étoile Michelin et le Kendal, plus décontracté. Pouvant accueillir jusqu’à 160 personnes, celui ci sert aussi de salle de réception pour mariages et séminaires. La propriété dispose également d’un héliport proche de la maison principale.

Mount Juliet , Thomastown , tel +353 56 777 30O0 info@mountjuliet.ie

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Castle Durrow
Castle Durrow

Castledurrow : Construit en 1716 sur les rives de la rivière Erkina dans une succession de bois et de forêts, à environ une heure de Dublin et 1 heure et demie de Cork, Castledurrow a été lui aussi soigneusement rénové avant d’être reconverti en hôtel de grand charme, un des plus connu d’Irlande. Cerné de jardins clos et paysagés qui se visitent en compagnie du jardinier en chef et où beaucoup de produits bio sont destinés au restaurant, Castledurrow est un havre de paix d’autant que son spa offre les meilleurs soins relaxants. 40 chambres élégantes avec de grandes salles de bain à l’ancienne assurent un confort douillet. Restaurant traditionnel et esprit bistrot au Steak & Wine Bar. La proximité du charmant village de Durrow avec ses Cafés, ses pubs et ses jolies boutiques lui confère un attrait supplémentaire. Avec sa mignonne chapelle et sa magnifique salle des banquets, c’est le lieux plébiscité pour les mariages romantiques et l’on y vient de toute l’Irlande et parfois d’ailleurs.

Casteldurrow: +353 57 8736555, INFO@CASTLEDURROW.COM  WWW.CASTLEDURROW.COM

Ballyfin
Ballyfin

Ballyfin Demesne : au pied des montagnes de Slieve Bloom, Ballyfin, la demeure régence la plus somptueuse d’Irlande a été rouverte en 2011 après 8 années d’intense et amoureuse restauration par un magnat de l’industrie de Chicago ayant épousé une belle irlandaise native du lieu. Immédiatement classée hôtel 5 étoiles, membre des Relais et châteaux depuis 2012, Ballyfin offre en toute exclusivité le meilleur de l’hospitalité irlandaise  dans une nature luxueusement préservée de 600 hectares, un lieu à part. La noblesse du style classique épouse un paysage de collines vallonnées, de folies et d’anciennes grottes dans ce domaine éblouissant qui connaît déjà le succès du bouche à oreille. Grâce à ce mélange unique de détails moderne et de faste romantique l’hôtel se revendique comme « une maison loin de chez soi » offrant ainsi une expérience totalement intime. Les hôtes peuvent savourer des plats préparés par  Ryan Murphy, un chef « talentissime » avec les produits du potager qui à lui seul vaut la visite, mais hélas si vous ne résidez pas dans une des 15 suites sublimes, vous n’y aurez pas accès, « Residents only » également pour  participer aux divines  dégustations de vins et de whiskies dans la cave, profiter des soins au centre de bien-être, nager ou simplement passer l’après-midi dans la bibliothèque

la somptueuse bibliothèque

, pour finir la journée avec un cocktail au coin du feu du confortable Ballyfin Bar. Tout participe ici de l’exceptionnel.

Ballyfin Demesne,(County Laois)+ 353 78755866 ,: http://www.ballyfin.com  ,www.relaischateaux.com/ballyfin

 

Photos Philippe Vidoni

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